Apparences France

4 ans d’expérience, plus de 250 patients avec un injectable à base de Polycaprolactone (interview)

Dr Nathalie Kitzinger – Dax – France

Médecin Esthétique – Nutritionniste

Depuis quand utilisez-vous Ellansé ?

Depuis 2016, bientôt 4 ans et je l’utilise de plus en plus. Au début je traitais 1/3 de mes patients puis la confiance s’est installée, l’expertise du produit et aussi le retour positif de mes patients m’ont encouragé à augmenter l’utilisation de ce produit. Aujourd’hui je suis à 2/3 de patients traités.

J’ai aussi augmenté ma connaissance du produit au fil des formations et des traitements. C’est devenu aujourd’hui une évidence.

Quel produit de la gamme utilisez-vous, S/M/ou L ?

J’ai débuté avec le S, pour prendre confiance en me disant qu’il était plus facile de gérer un injectable à plus courte durée. Mais à ce jour, je n’utilise pratiquement plus que le M, le discours de durée plus longue correspondant totalement à la majorité des demandes de mes patients.

La longévité est un bénéfice patient non négligeable et permet un discours intéressant : je dis à mes patients que la néo-collagénèse va durer dans le temps et que la qualité de la peau s’améliorera d’injection en injection : cela devient nécessaire pour eux.

Voyez-vous, de ce fait, moins souvent vos patients ?

Paradoxalement non, car je les suis pour plusieurs indications, parfois pour un complément de traitement avec Ellansé. Mes consultations ont globalement augmenté donc pas de régressions dues à l’utilisation d’un injectable de longue durée.

Que recherchent vos patients avec Ellansé ?

L’effet naturel, et non « puffy ». Une qualité de peau exceptionnelle liée à l’induction tissulaire importante. 

Quel type de patients préférez-vous pour Ellansé ?

Tous et essentiellement les peaux matures, même dans les cas d’héliodermie marquée ainsi que les patients qui veulent du naturel et aussi les hommes. Si je devais citer un âge, je dirais après 35 ans mais ce n’est pas systématique.

Vous exercez dans une petite ville de 30 000 habitants, à Dax. Cela ne pose pas de difficulté à proposer un filler autre que de l’HA ?

Tout dépend de la confiance que l’on donne à ses patients et puis le discours « effet naturel, durabilité, qualité de peau » satisfait totalement.

Je dois ajouter le faible coût du traitement, ce qui n’est pas négligeable dans ma région.

Combien de patients avez-vous traitées avec Ellansé ?

Entre 250 et 300 patients.

Avez-vous rencontré des effets indésirables ?

Je pense en avoir eu au moins autant avec les HA, mais cela a toujours été réversible.

Vous n’avez donc pas eu besoin d’antidote ?

(Sourire). Non, ni avec un acide hyaluronique d’ailleurs ! Il suffit d’être vigilant lors de l’injection et de prendre les précautions nécessaires : on sait que si le patient a anormalement mal en cas de fausse route, on doit revoir son geste immédiatement. Injecter également par petites doses.

Étant donnée la fluidité naturelle du produit il y a moins de risque d’obstruer une artère (effet secondaire rare des fillers) alors qu’un HA volumateur est plus compact, comparativement à l’Ellansé. Mais je n’ai pas connu ce cas de figure jusqu’à présent.

Ellansé reste un produit totalement biodégradable et donc réversible.

Avez-vous plus de difficultés à injecter les patientes qui ont reçu beaucoup d’injections d’Ellansé ?

Pas du tout, le nouveau collagène de type 1 qu’induit Ellansé est un collagène élastique qui jamais ne gêne que ce soit à l’aiguille ou à la canule même après de multiples injections.

Quelles sont vos indications favorites ?

Il y en a plusieurs : pour un volume moyen, en bolus sus-périostés, pour la biostimulation, en nappage hypodermique à la canule avec en bonus un effet tenseur et durable. On peut ainsi traiter avec 1 à 2 seringues le visage, tempes et ovale compris mais pas la glabelle, ni les cernes, ni les lèvres rouges.

 

Avec la courtoisie du Dr Sophie Converset

Interview Corinne Picciolli